CYRIL JOST
Plus jamais ça.
Le 16 octobre 2008, la
première banque helvétique est à
deux doigts de déposer son bilan.
La
Confédération intervient pour sauver
UBS, jugeant que le naufrage d’un tel
mastodonte–25000emploisenSuisse,
70000 entreprises financées,...
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CYRIL JOST
Plus jamais ça.
Le 16 octobre 2008, la
première banque helvétique est à
deux doigts de déposer son bilan.
La
Confédération intervient pour sauver
UBS, jugeant que le naufrage d’un tel
mastodonte–25000emploisenSuisse,
70000 entreprises financées, 20% de
l’épargne du pays – serait désastreux.
C’est un choc majeur.
Une entorse à la
doctrine libérale.
Très vite, politiques et
régulateurs échafaudent des plans pour
empêcher un tel scénario de se reproduire.
Plus jamais ça.
Decetraumatismenaîtunprojetderévision de la loi sur les banques, appelé
«Too big to fail».
L’acception n’est pas
nouvelle.
Popularisé lors du sauvetage
de la Continental Illinois Bank par le
Gouvernement américain en 1984, le
conceptdesbanques«tropgrandespour
que l’Etat les laisse partir en faillite» est
sur toutes les lèvres depuis le début de
la crise financière.
En février 2008, le
Gouvernement britannique nationalise
Northern Rock.
Un mois plus tard, Bear
Stearns est reprise par J.
P.
Morgan, avec
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