L objet de cette réunion était de redonner à
la trypanosomose humaine africaine, l audience qu’elle mérite et qu’elle n’a malheureusement pas suffisamment.
La reprise spectaculaire observée au cours des dernières
décennies nous fait redécouvrir un fléau...
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L objet de cette réunion était de redonner à
la trypanosomose humaine africaine, l audience qu’elle mérite et qu’elle n’a malheureusement pas suffisamment.
La reprise spectaculaire observée au cours des dernières
décennies nous fait redécouvrir un fléau que
beaucoup croyaient jugulé.
Les raisons en sont
bien connues.
L une des principales causes est
la régression du dépistage actif à la suite des
nombreux conflits internes qui ont affaibli les
équipes mises en place dans la première moitié du XXe
siècle.
Actuellement, alors que 50 à
60 millions d africains de la zone subsaharienne
sont menacés, il n’y a que 3 à 4 millions de
personnes à risque qui sont surveillées.
On sait
aussi que la trypanosomose animale, véritable
catastrophe pour le cheptel africain, hypothèque
toute la filière viande et lait, aggravant les
conditions socio-économiques déjà déplorables et cela, avec le paradoxe de voir, dans ces
pays pauvres, des terres riches, fertiles, transformées en « déserts verts » par
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